Les Palmiers de Saint-Denis - janvier 2010 (Par Jean-Marc BURGLIN)
La sortie du dimanche 31 janvier 2010 était résolument axée « Développement Durable », thème cher à l’association Palmeraie-Union, et en particulier à Bernard, l’organisateur de la journée, puisque celui-ci avait commandé un bus pour emmener la quinzaine d’adhérents sudistes à Saint-Denis…
À l’arrivée au Jardin de l'État des adhérents de Saint-Denis se sont joints au groupe pour effectuer une visite plus orientée sur les palmiers du site
L'alignement de palmiers colonnes élancés Roystonea oleracera visible de loin domine les bassins.
Des palmiers bouteilles endémiques de l’île Rodrigues Hyophorbe verschaffeltii, jeunes ou plus âgés, rivalisent d'élégance avec les palmiers bonbonnes endémiques de l'île Ronde Hyophorbe lagenicaulis.
Parmi les spécimens vénérables on peut également citer Verschaffeltia splendida des Seychelles au stipe juché sur des racines échasses.
Roger LAVERGNE nous aide à identifier certaines essences du parc autres que les palmiers, les noms indiqués n'étant pas toujours tout à fait exacts. Nous ne manquons pas l'arbre à boulets de canon Couroupita guianensis aux fleurs magnifiques et l'arbre à saucisses Kigelia africana aux fleurs pendantes (penduliflorie).
Les baobabs du Jardin de l’État indiqués comme africains de l'espèce Adansonia digitata seraient sans doute, vu leur forme élancée, des hybrides entre A. digitata et A. madagascariensis, des recherches génétiques étant en cours pour le confirmer.
Par contre l'imposant baobab que nous allons admirer après avoir quitté le Parc, dans le quartier de Château Morange, présente toutes les caractéristiques du baobab africain Adansonia digitata. C'est sans conteste le plus beau spécimen de la Réunion.
Au même endroit, l’aménagement paysager a mis en vedette Carpentaria acuminata le palmiste de Carpentarie dont la généreuse infrutescence rouge vif attire irrésistiblement nos regards dès la descente du bus.
Autre site visité : le sentier botanique de la Providence qui ne manque pas non plus d'attraits avec son impressionnante « forêt » de palmiers colonnes Roystonea oleracea dans un petit vallon.
La matinée prend fin et, à l'heure du repas, le car nous conduit dans les hauts de la ville pour rejoindre le restaurant Kaloupilé de l'hôtel Mercure. Cadre bien agréable avec vue sur la mer, grande piscine rafraîchissante, et buffet varié depuis les entrées jusqu'aux desserts en passant par les grillades.