Dans la liste des grands jardins botaniques, la plupart peuvent être considérés comme généralistes puisque très rares sont ceux qui sont dévolus à une seule famille végétale.
Notre Parc, lui, se consacrera uniquement aux Palmiers et c’est là toute son originalité, toute sa force et toute sa richesse. On a vu plus haut que cette famille présente des diversités de formes, tailles ou couleurs qui constituent un formidable potentiel décoratif. Sur les 2800 espèces de la famille, l’objectif est d’en rassembler un millier, ce qui constituera une authentique référence mondiale dans le domaine des Palmiers.
Le Parc des Palmiers se veut être à la fois un jardin botanique d’exception et un parc paysagé où il sera agréable de se promener en profitant également du site remarquable sur lequel il s’implante.
L’opération du Parc des Palmiers s’inscrit résolument dans une démarche exemplaire en matière de Développement Durable.
En effet, les trois piliers du Développement Durable seront présents, à savoir
- le volet environnemental ou écologique :
- le volet économique :
- le volet social :
Il faut souligner que les palmiers seront élevés et entretenus en respectant les principes de l’agriculture biologique, et que les bâtiments du Parc seront construits selon les normes de la Haute Qualité Environnementale (HQE).
Dès l’origine, la Commune du Tampon s’entoure de partenaires judicieusement sélectionnés : l’Association Palmeraie-Union et Monsieur Pierre VALCK, Conservateur Honoraire des Jardins Botaniques de Nancy. Ce dernier présente en 1998 les études préliminaires.
Puis entre 1999 et 2005, se succéderont d’autres études : maîtrise d’œuvre, programmation, préparation d’un marché de définition, études de faisabilité économique et étude géotechnique.
Début 2000, l’opération passe en phase pré-opérationnelle avec les premières acquisitions foncières, et également avec la création d’une unité de multiplication constituant une aire de quarantaine placée sous le contrôle du Service de la Protection des Végétaux.
Depuis son origine l’unité de multiplication alimente la pépinière du futur Parc qui dispose aujourd’hui de plus de 40 000 palmiers représentant 750 espèces différentes.
Devant la nécessité de planter rapidement les palmiers les plus grands et les plus âgés, la Commune a lancé les travaux de la première tranche de l’opération courant 2007.
Sur une parcelle de 2,5 hectares, les travaux de défrichements, terrassements généraux et les voiries et réseaux divers, sont entrepris.
Au cours de l’année 2008, les premières plantations démarrent et, aujourd'hui, 2000 palmiers ont déjà été mis en terre.
Un chantier d’application s’est ouvert à compter du 1er décembre 2008, il permet à une équipe composée de 15 jeunes du quartier de se former à différents métiers des travaux publics et des espaces verts, tout en réalisant les travaux de VRD et les plantations.
La Commune du Tampon maîtrise environ 50 % du foncier requis et elle est sur le point de lancer une procédure de Déclaration d’Utilité Publique ainsi qu’une procédure de Déclaration Loi sur l’Eau.
Le Maître d’Ouvrage a défini pour l’opération un programme d’aménagement dont le contenu est le suivant :
Le jardin de collection des Palmiers (cf. ci-dessus : 40 000 palmiers de 1000 espèces différentes) ;
Deux zones de parkings ;
Les bâtiments destinés à recevoir les services administratifs et techniques du Parc, une boutique, un espace d’exposition, un espace bibliothèque-vidéothèque, une petite salle de conférence ;
Les structures destinées à la restauration des visiteurs ;
Quelques kiosques disséminés dans le parc qui constitueront des lieux d’abri, de repos, d’observation et de diffusion d’éléments informatifs sur les palmiers ;
Les sanitaires ;
Un espace pour la vente de plants de palmiers ;
Deux zones destinées à accueillir les pique-niqueurs ;
Des parcours permettant la pratique du jogging ;
Deux ou trois bassins destinés à accueillir les palmiers aquatiques;
Les voiries composées de voies bétonnées de 3,50 m de large et de sentiers en scories de 2 m de large ;
Les réseaux divers et les clôtures du Parc ;
Des passerelles permettant l’observation aérienne des palmiers ;
Une esplanade pouvant recevoir certaines animations destinées augmenter le caractère attractif du Parc et à optimiser sa fréquentation.
L’estimation de l’opération est synthétisée comme suit :
Études : | 100 000,00 € |
Acquisitions Foncières : | 800 000,00 € |
Travaux : | 5 800 000,00 € |
Total général : | 6 700 000,00 € |
Cette estimation ne reprend pas les dépenses antérieures enregistrées sur l’opération, et financées sur les fonds propres de la Commune, à savoir : | |
Dépenses de 1998 à 2006 : | 427 000 € |
Dépenses engagées sur la 1ère tranche (2008) : | 760 000 € |
Total : | 1 187 000 € |
La réalisation de l’opération sera menée en 6 tranches de travaux couvrant la période allant de 2008 à 2014.
La première tranche de travaux couvrant 2,5 hectares est ouverte au public depuis le 15 janvier 2010.
La deuxième tranche, qui porte également sur 2,5 hectares, est en cours de terrassements généraux. Une livraison en fin d’année 2010 est espérée.
Jeudi 29 janvier 2009, une journée à marquer d’une pierre blanche !
En effet, de 12 h à 13 h, Yves JEGO, Secrétaire d’Etat chargé de l’Outre Mer, a visité le chantier du Parc des Palmiers, en compagnie de Didier ROBERT Député Maire du Tampon et de l’ensemble de son Conseil Municipal, de Monsieur le Préfet de la Réunion, du Sous-Préfet de Saint-Pierre et de nombreux invités.
Thierry HUBERT, Chargé de Mission pour le Parc des Palmiers a présenté au ministre le Parc des Palmiers : l’historique, les objectifs, ses intérêts écologiques, économiques, touristiques et autres.
Le chantier est actuellement réalisé par l’intermédiaire d’un chantier d’insertion où 15 jeunes du quartier des Trois Mares exécutent les travaux de murs de soutènement, les voiries et réseaux divers, et bien sûr ils participent également aux plantations.
Le Ministre s’est dit très intéressé par le projet et, sollicité quant à une aide financière de l’Etat, il a répondu favorablement en proposant de contractualiser ce financement de l’Etat sur une période de 5 ans.