Le Domaine de Maxime HOARAU à Trois Mares (Par Isabelle SPECHT)

Dimanche 4 novembre : journée radieuse, ciel immaculé, premières chaleurs annonciatrices de l’été. Panamas, casquettes et chapeaux de paille sont le signe de ralliement de la vingtaine de membres de Palmeraie-Union venue à Trois Mares pour visiter le jardin de Maxime HOARAU.
Pour certains participants c’est une réédition, pour d’autres la découverte de ce domaine exceptionnel.


Digne d’un grand parc, une majestueuse allée bordée de palmiers royaux élancés et de palmiers bonbonnes pénètre au cœur de la propriété.

Maxime a l’âme d’un insatiable collectionneur, avec une évidente prédilection pour les palmiers. Son jardin en compte à l’heure actuelle 125 espèces différentes, pour moitié issues de semis effectués par ses soins.

La visite du jardin révèle bien d’autres surprises, comme d’impressionnants massifs de plantes succulentes, et témoigne de l’éclectisme des goûts de son concepteur.
Parmi ces plantes succulentes, il en est une qui bénéficie de soins particuliers : le pitaya (Hylocereus purpusii), étrange cactus grimpant venu des Antilles et du Mexique. Pour favoriser la cueillette de ses fruits très décoratifs, il est supportée par un long tunnel métallique.

Le jardin alterne des zones de plantations aléatoires et des secteurs plus structurés, des espaces fermés densément végétalisés, coupés du monde extérieur, et des espaces largement ouverts sur l’exceptionnel panorama qui s’étend du rivage de Saint-Pierre jusqu’aux sommets du Dimitille.