Le domaine de Maxime Hoarau (Par Bruno RICQUEBOURG)

Ce dimanche 27 février nous sommes une bonne trentaine de palmophiles à nous retrouver au Tampon Trois Mares devant l'entrée du domaine de Maxime et Éliane HOARAU. C'est le maître des lieux lui-même qui vient nous accueillir au seuil de sa propriété. Grandes poignées de mains, bises affectueuses ; le bonhomme n'a pas changé. Il est toujours aussi chaleureux et invite d'emblée notre groupe à gravir une large allée bordée de grands Roystonea oleracea plantés en alternance avec des Hyophorbe verschaffeltii, menant à la belle maison où nous attend une collation.

Quelques discussions plus tard, Maxime nous invite à le suivre en direction de son jardin de rocaille. Pour ce faire, nous passons sous un vénérable dattier des Canaries couronné à mi-hauteur par un imposant platycerium aux feuilles entières et arrondies. Nous pénétrons ensuite dans un environnement aux allures de désert mexicain ou péruvien avec cactus cierges, figuiers de barbarie, agaves remarquables, aloes de grande taille (Aloe bainesii, A. helenae, A. thraskii) et autres plantes grasses.

Nous irons ensuite de surprise en surprise en découvrant une belle collection de palmiers dont quelques raretés. Nous croiserons ainsi : Hyphaene coriacea, Dypsis rivularis, Rhopalostylis sapida, Areca vestiaria « maroon », Dypsis decipiens, Pseudophoenix sargentii, Syagrus botryophora, Phoenicophorium borsigianum, Arenga undulatifolia, etc...
C'est en effet le moment du pique-nique varié et pantagruélique, comme à l'accoutumée. Maxime qui ne fait jamais les choses à moitié nous a préparé une daube de chou d'Archontophoenix alexandrae cueilli le matin même dans son jardin et que tout le monde a apprécié.
Arrive l'heure de se quitter, de remercier Maxime et Éliane pour leur générosité et d'embrasser une dernière fois du regard ce jardin merveilleux et reposant.